Aurélie tombe sous le charme de l’Université Brown dans l’État de Rhode Island lors d’un voyage avec sa famille. En dépit de son niveau d'anglais moyen, elle décide de mettre tous les moyens en oeuvre pour y être acceptée. Et ça marche !
Aurélie tombe sous le charme de l’Université Brown dans l’État de Rhode Island lors d’un voyage avec sa famille. En dépit de son niveau d'anglais moyen, elle décide de mettre tous les moyens en oeuvre pour y être acceptée. Et ça marche !
Je m’appelle Aurélie, j’ai 22 ans et je vous écris en direct de l’Université de Brown aux Etats-Unis.
Je quitte Lille à mes 18 ans pour partir faire mes études à Bordeaux (un grand saut !) avec un Bac ES en poche. Là-bas je débute un parcours classique avec deux années en IUT de communication.
Je n’ai jamais été particulièrement intéressée par l’école et le système scolaire ne m'a jamais vraiment convenu. J’avais une moyenne convenable même si je faisais l’impasse sur pas mal de matières. Un DUT me permettait donc de rentrer rapidement dans la vie active.
À la fin de mon DUT, je pars en vacances aux Etats-Unis avec ma famillepour découvrir les villes au nord de New-York comme Boston ou Hartford.
En passant par Providence, on s’arrête à côté de l’Université Brown. Par curiosité, je regarde sur Wikipedia son histoire et je découvre avec surprise qu’elle fut créé en 1764 ! Je pousse donc mes parents à y faire un tour avant notre départ.
Je te tombe instantanément sous le charme du campus, de sa vie étudiante, de son architecture. C'est à ce moment que je comprends que mes prochaines années se dérouleront ici et pas ailleurs !
De retour en France, je commence à me renseigner sur les modalités d'inscription mais je sais déjà pertinemment qu’il me faudra un bon niveau d’anglais (ce qui est loin d’être le cas !!).
J’ai donc un an pour me préparer ! Je rentre à Lille chez mes parents, je décroche un petit job alimentaire et je garde du temps de libre pour progresser en anglais.
Mes parents me propose de m’offrir des cours particuliers pour me relancer sur de bonnes bases. Pendant 1 mois et de manière intensive, je travaille avec Sabrina, enseignante d’anglais, qui vient à la maison 3 fois par semaine pendant une heure.
Très rapidement, je me remets dans le bain de l’anglais avec des exercices de grammaire et de conjugaison qui conviennent à mon niveau. Mais je ne peux bien sûr pas continuer éternellement vu le prix des cours..
Le deuxième mois je cherche des solutions moins chères pour commencer à pratiquer à l’oral. Je trouve plusieurs cafés de langues à Lille comme MeetUp qui organise plusieurs rendez-vous par semaine. J’y rencontre plusieurs étudiants de nationalité différentes qui souhaitent échanger leur langue natale avec le français.
Les débuts sont compliqués mais très vite je me sens à l’aise en revoyant les mêmes visages. J’ai l’impression que ces rencontres deviennent des entraînements sportifs qui me préparent à la vie réelle.
Après 1 mois et demi, je commence à espacer ces rendez-vous linguistiques. Je me trouve toujours une excuse pour ne pas y aller. Et puis qui est là pour me dire ce que je dois faire ou non ? En fait, je me repose beaucoup sur mes premiers acquis et mon objectif d’intégrer l’Université me parait loin. Je me dis que j’ai le temps…
Je laisse tombé quelques mois l’anglais. Je profite d’avoir un peu d’argent et de temps libre pour sortir et voir mes amis. C’est une vraie année sabbatique qui se profile !
Mais le temps passe beaucoup plus vite que prévu et je me retrouve à seulement 3 mois de mon concours d’entrée. Petit coup de stress, je file au café de langue pour y retrouver mes anciens amis. Et surprise (ou pas !), je me sens presque incapable d’aligner plus de 2 phrases !
6 mois c’est le temps qu’il faut pour oublier tous ses acquis quand on ne pratique pas régulièrement. 3 mois c’est le temps qui me reste pour être au point à l’écrit comme à l’oral.
Je poste sur Facebook un message : “Est ce que quelqu’un connait un bon moyen de pratiquer oral et écrit à la fois ?” Ma copine Julia me répond qu’elle a testé la formation en ligne Anglify.
C’est là que je découvre le concept des mentors, des activités orales avec les élèves, les activités écrites avec les partenaires, et l’aide d’une enseignante bilingue.
Kevin comprend vite que je ne souhaite pas passer par 4 chemins. Je veux entrer à l’Université de Brown et pour ça, j’ai besoin d’être prête pour l’entretien oral et l’examen écrit.
Il me propose très rapidement un programme personnel pour travailler chaque compétence. Voici les activités du dernier mois avant le jour J :
Après m’être lancé à coeur perdu dans l’anglais pendant ces trois derniers mois, les choses s’accélèrent très vite. Je me retrouve de nouveaux aux USA face à un jury de trois enseignants. Je ne perds pas la face. La réponse tombe rapidement : je suis inscrite à l’Université de Brown !!
Mes parents, mes amis n’en reviennent pas. Je pars pour 3 ans dès la rentrée !
Si j’ai un message à faire passer à d’autres élèves qui, comme moi, ont des rêves un peu fous qui leurs sont tombés dessus : c’est vraiment possible ! Ne perdez pas votre temps à tourner autour du pot. Rencontrez les bonnes personnes qui vous conseilleront et vous aideront à aller où vous voulez.