Le Brexit approche à grand pas : 31 octobre 2019 ! Et si Deal et No Deal ne sont que charabia pour vous, voici un résumé des grandes étapes du Brexit.
Le Brexit approche à grand pas : 31 octobre 2019 ! Et si Deal et No Deal ne sont que charabia pour vous, voici un résumé des grandes étapes du Brexit.
Lors d'un référendum organisé par l'ancien Premier ministre David Cameron, 51,9 % des Britanniques ont choisi de quitter l’UE. L’article 50 du traité sur l'Union européenne encadre les conditions d'une sortie de l'Union européenne.
L'Union doit alors négocier avec le RU un accord fixant les modalités de son retrait, que le Conseil conclut ensuite à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
En résumé, l’Union et le RU doivent trouver un deal.
Theresa May mène les discussions sur la sortie de son pays face aux négociateurs européens.
Le représentant du Royaume-Uni auprès de l'Union européenne remet la lettre actant le déclenchement de l'article 50 à Donald Tusk, président du Conseil européen. Ce déclenchement marque le point de départ du processus de négociations conduisant à la sortie du pays de l’UE.
L'Union Européenne se dit ouverte à des négociations rapides sur le futur partenariat avec le Royaume-Uni, mais une fois seulement que des "progrès suffisants" auront été effectués sur trois points :
Theresa May s'allie au parti unioniste irlandais pour conserver sa majorité absolue, ce qui fragilise la position du gouvernement dans les négociations sur le Brexit, en particulier sur la question irlandaise.
L’UE s'accorde le 29 janvier 2018 sur la durée de la période de transition post-Brexit, qui permettrait aux deux parties de préparer leurs futures relations plus sereinement, notamment au moyen d'accords commerciaux.
Londres et Bruxelles s'accordent aussi sur trois grands principes qui guideront leurs négociations :
Là ça commence à patiner un peu...
Un accord de sortie est trouvé. Celui-ci est rejeté par le Parlement britannique.
L’UE et le RU trouve donc un mince accord pour gérer la situation et éviter un “no-deal” brutal. Or il est massivement rejeté une première fois par la Chambre des communes le 15 janvier 2019.
La date du Brexit est repoussée au 12 avril puis au 31 octobre 2019
Theresa May est en panne de "plan B" alors que les députés britanniques adoptent deux amendements qui rejettent aussi bien le principe d'une sortie sans accord que celui d'un accord comprenant le backstop.
En résumé, le “deal” est rejeté mais le “no-deal” est refusé, il faut un autre deal !
La Chambre des communes rejette une nouvelle fois l'accord de sortie à une large majorité.
Pour la seconde fois, les parlementaires refusent une sortie sans accord.
27 mars - Série de propositions / plan D (ou E, je ne sais plus...)
Le gouvernement propose une série de propositions alternatives : no deal, instauration d'une union douanière permanente, adhésion du Royaume-Uni à l'Espace économique européen, organisation d'un second référendum, annulation pure et simple du Brexit...
Toutes sont rejetées...
Les parlementaires ont voté une troisième fois contre l'accord de sortie.
La Première ministre adresse une demande officielle au Conseil européen pour un nouveau report. Les dirigeants européens acceptent et fixent la date du 31 octobre.
Boris Johnson remplace Theresa May et se dit prêt à assumer une sortie sans accord avant le 31 octobre.
Mais le Parlement britannique ne l'entend toutefois pas de cette oreille.
Alors que Boris Johnson fait suspendre l'activité parlementaire !
Ceci qui est perçu par certains comme une tentative pour faire passer le no-deal en force…
Donc avant d’être suspendus, les parlementaires votent carrément une loi "anti-no deal". Le Premier ministre doit donc soit trouver un nouvel accord, soit demander un report du Brexit au 31 janvier 2020.
Une issue inacceptable pour le Premier ministre et qui pourrait conduire à des élections législatives anticipées au Royaume-Uni.
La Cour suprême britannique déclare la suspension du Parlement illégale. Celui-ci reprend alors ses travaux le lendemain.